Le Soldat Chamane de Robin Hobb : longueurs et déception.

C’est avec une forme d’impatience que je me suis lancé dans la lecture du cycle de fantasy de Robin Hobb intitulé « Le Soldat Chamane ». Je suis en effet assez fan de ses cycles précédents comme L’Assassin royal (excellent) ou bien Les Aventuriers de la mer (déjà un peu moins bien à mon gout). La particularité du Soldat Chamane est que l’histoire ne se déroule pas dans le monde des Six Duchés et aucune allusion n’y est faite. Pas de dragon, pas d’ancien, pas de serpents, rien de tout cela. Toute l’histoire est indépendante et se déroule dans le royaume de Gernie.

Le Soldat Chamane de Robin Hobb
Le Soldat Chamane de Robin Hobb

Le Cycle du Soldat Chamane est composé de 8 tomes assez volumineux, ce qui promet de longues heures de lecture. Ces tomes sont les suivants :

  1. La Déchirure
  2. Le Cavalier rêveur
  3. Le Fils rejeté
  4. La Magie de la peur
  5. Le Choix du soldat
  6. Le Renégat
  7. Danse de terreur
  8. Racines

On y suit exclusivement les aventures du jeune Jamère Bruvelle, fils d’un nouveau noble militaire dont la destinée est de faire carrière dans l’armée et plus particulièrement dans la Cavalla. Jamère se retrouve mêlé à des conflits d’ordre colonialistes (entre les hommes, les nomades et les ocellions) et est confronté à l’influence d’une magie ocelionne forçant son destin. Autant j’adore généralement ce que fait Robin Hobb, autant là je ne me suis jamais vraiment plongé dans l’histoire. J’ai même longuement hésité à poursuivre ma lecture à la fin du premier tome que j’ai trouvé particulièrement long et insipide. Les tomes suivants relancent un peu l’intérêt de l’histoire avec la recherche d’identité de Jamère, son passage à l’école militaire et les épisodes de peste ocellionne. Je n’aime pas ne pas finir une histoire, j’ai du me faire un peu violence mais je suis allé jusqu’à la fin. Le dénouement (un peu sous la forme d’un happy end) rattrape un peu l’ensemble et il aurait été dommage de la rater. Le début de l’histoire, un personnage pas forcément très charismatique, une histoire quelque peu alambiquée et quelques longueurs font que je n’ai pas réellement accroché à l’histoire. C’est dommage parce que j’aime vraiment ce que fait Robin Hobb.

Espérons que le cycle « Les Cités des anciens » que j’envisage de lire m’accroche davantage.

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